Henri Druey : Citations
En perdant les élections : "Je n'ai pas perdu. C'est le peuple qui a gagné"
Il voulut la Confédération puissante et respectée. Il comprit qu'il ne pouvait y avoir deux Suisses, mais une Suisse, non pas vingt-deux peuples, mais une nation, fidèle à ses origines, à ses traditions historiques, à son idéal politique. Cet homme d'Etat dont la philosophie n'avait pas pour base le matérialisme économique, mais l'idéalisme le plus élevé, le plus généreux, ne cessa de recommander aux uns et aux autres l'union, la fraternité, la justice, sans lesquelles la Suisse ne serait plus qu'un corps sans âme. Ernest Deriaz (1920)
Je crois qu'il peut faire tout ce qui n'est pas contre la lettre de la constitution. (Henri Druey)
Je n'aime pointe cette indécision ; j'aime ou qu'on ne veuille rien du tout ou, si l'on veut quelque chose, que l'on se remue, que l'on agisse! (Henri Druey et le caractère vaudois)
Quand on fait une révolution, il faut la faire complète et non à moitié. Henri Druey (1831)
Je lui ai demandé (à Eichborn) qui dans le Canton de Vaud est le souverain : le peuple ou le Grand Conseil ? Il croit que c'est le Grand Conseil... Pour moi, je crois toujours plus fortement que c'est le peuple qui est le souverain, tandis que le Grand Conseil n'a que l'exercice : (a) d'une branche du pouvoir souverain, c'est-à-dire du pouvoir législatif ; (b) du pouvoir souverain en général, c'est-à-dire de ce que la constitution n'attribue pas expressément à d'autre pouvoirs... (Henri Druey)
Si la Suisse se souvenait de son origine toute révolutionnaire, si elle savait apprécier la loi de sa position et ses véritables intérêts, elle verrait qu'elle est placée dans le camp des peuples, que ses ennemis naturels sont les rois. Henri Druey et le problème des réfugiés (1834)
Lorsque le Vorort n'est pas autorisé par la Diète, le Vorort n'est pas autre chose qu'un gouvernement cantonal ; or, les cantons sont souverains, ils traitent d'égal à égal, et quand le Directoire viole le pacte, c'est pour les cantons un devoir de résister à ses ordres. (Henri Druey 1844)
Henri Druey note dans le Mémorial que ses opinions se rapprochent de : "celles des doctrinaires libéraux et du centre gauche de la chambre des députés de France" en ajoutant : "Je ne pourrais me résoudre à être complément d'un parti" (1822) Lord Byron dit : "Only great men can live with contradictions and paradoxes" Voilà, Henri Druey.
Le radicalisme veut toutes les conséquences de la démocratie, c'est à dire de la souveraineté du peuple...dans les démocraties pures, le radicalisme étend le plus possible les attributions des landsgemeindes ou assemblées générales du peuple...Sous le régime représentatif, le radicalisme tend à ce que l'on se rapproche le plus possible de la démocratie pure... (Henri Druey 1844)
Le respect que Druey éprouvait devant les religions positives et qui sent terriblement le relativisme l'entrainaît paradoxalement à l'intolérance: les écarts de la pensée religieuse lui paraissaient acceptables sur le plan intellectuel, mais périlleux pour l'équilibre du pays et l'unité nationale. C'est avec raison que l'Aréopage avait condamné Socrate!...."Vivre moralement, c'est vivre conformément aux moeurs de son pay"...(Hegel) (André Lasserre)
Il n'y a rien qui ennoblisse l'homme, qui épure le coeur comme la culture du beau et une fête civique ne peut pas se faire sans qu'on fasse quelque chose en faveur du beau. (Henri Druey)
Druey ne pouvait pas se sentir solidaire des intellectuels détachés du terroir et probablement trop beaux parleurs pour lui inspirer confiance. Il ne revint jamais sur son choix. Durant toute sa carrière, il resta fidèle aux masses campagnardes. Il leur accorda sa confiance et sut garder la leur. (André Lasserre, 1960)
Pour Druey tout travail mérite salaire. Il tonnait contre le riche pharisien qui s'enorguellit de siéger gratuitement au Grand Conseil alors que le pauvre en est exclut. Druey ne voulait pas que l'aristocratie de l'argent s'empare du pouvoir et souhaitait au contraire voir "la moyenne propriété à portée de représenter la nation" (André Lasserre, 1960)
Druey forcait ses collègues du Grand Conseil à des décisions fermes et en les obligeant à quitter le "juste-milieu", "position fausse sous tous les rapports et dans laquelle notre canton de Vaud était condamné à la nullité"
Le radicalisme subordonne la conscience individuelle à l'action collective, pour tout ce qui est du ressort de la souveraineté humaine qui n'est pas absolue, mais jamais il ne l'absorbe, car ce serait la tuer. Le radicalisme démocratique concilie l'ordre et la liberté, il les respecte l'un et l'autre en cherchant à les harmoniser. (Henri Druey)
En perdant les élections : "Je n'ai pas perdu. C'est le peuple qui a gagné"
Il voulut la Confédération puissante et respectée. Il comprit qu'il ne pouvait y avoir deux Suisses, mais une Suisse, non pas vingt-deux peuples, mais une nation, fidèle à ses origines, à ses traditions historiques, à son idéal politique. Cet homme d'Etat dont la philosophie n'avait pas pour base le matérialisme économique, mais l'idéalisme le plus élevé, le plus généreux, ne cessa de recommander aux uns et aux autres l'union, la fraternité, la justice, sans lesquelles la Suisse ne serait plus qu'un corps sans âme. Ernest Deriaz (1920)
Je crois qu'il peut faire tout ce qui n'est pas contre la lettre de la constitution. (Henri Druey)
Je n'aime pointe cette indécision ; j'aime ou qu'on ne veuille rien du tout ou, si l'on veut quelque chose, que l'on se remue, que l'on agisse! (Henri Druey et le caractère vaudois)
Quand on fait une révolution, il faut la faire complète et non à moitié. Henri Druey (1831)
Je lui ai demandé (à Eichborn) qui dans le Canton de Vaud est le souverain : le peuple ou le Grand Conseil ? Il croit que c'est le Grand Conseil... Pour moi, je crois toujours plus fortement que c'est le peuple qui est le souverain, tandis que le Grand Conseil n'a que l'exercice : (a) d'une branche du pouvoir souverain, c'est-à-dire du pouvoir législatif ; (b) du pouvoir souverain en général, c'est-à-dire de ce que la constitution n'attribue pas expressément à d'autre pouvoirs... (Henri Druey)
Si la Suisse se souvenait de son origine toute révolutionnaire, si elle savait apprécier la loi de sa position et ses véritables intérêts, elle verrait qu'elle est placée dans le camp des peuples, que ses ennemis naturels sont les rois. Henri Druey et le problème des réfugiés (1834)
Lorsque le Vorort n'est pas autorisé par la Diète, le Vorort n'est pas autre chose qu'un gouvernement cantonal ; or, les cantons sont souverains, ils traitent d'égal à égal, et quand le Directoire viole le pacte, c'est pour les cantons un devoir de résister à ses ordres. (Henri Druey 1844)
Henri Druey note dans le Mémorial que ses opinions se rapprochent de : "celles des doctrinaires libéraux et du centre gauche de la chambre des députés de France" en ajoutant : "Je ne pourrais me résoudre à être complément d'un parti" (1822) Lord Byron dit : "Only great men can live with contradictions and paradoxes" Voilà, Henri Druey.
Le radicalisme veut toutes les conséquences de la démocratie, c'est à dire de la souveraineté du peuple...dans les démocraties pures, le radicalisme étend le plus possible les attributions des landsgemeindes ou assemblées générales du peuple...Sous le régime représentatif, le radicalisme tend à ce que l'on se rapproche le plus possible de la démocratie pure... (Henri Druey 1844)
Le respect que Druey éprouvait devant les religions positives et qui sent terriblement le relativisme l'entrainaît paradoxalement à l'intolérance: les écarts de la pensée religieuse lui paraissaient acceptables sur le plan intellectuel, mais périlleux pour l'équilibre du pays et l'unité nationale. C'est avec raison que l'Aréopage avait condamné Socrate!...."Vivre moralement, c'est vivre conformément aux moeurs de son pay"...(Hegel) (André Lasserre)
Il n'y a rien qui ennoblisse l'homme, qui épure le coeur comme la culture du beau et une fête civique ne peut pas se faire sans qu'on fasse quelque chose en faveur du beau. (Henri Druey)
Druey ne pouvait pas se sentir solidaire des intellectuels détachés du terroir et probablement trop beaux parleurs pour lui inspirer confiance. Il ne revint jamais sur son choix. Durant toute sa carrière, il resta fidèle aux masses campagnardes. Il leur accorda sa confiance et sut garder la leur. (André Lasserre, 1960)
Pour Druey tout travail mérite salaire. Il tonnait contre le riche pharisien qui s'enorguellit de siéger gratuitement au Grand Conseil alors que le pauvre en est exclut. Druey ne voulait pas que l'aristocratie de l'argent s'empare du pouvoir et souhaitait au contraire voir "la moyenne propriété à portée de représenter la nation" (André Lasserre, 1960)
Druey forcait ses collègues du Grand Conseil à des décisions fermes et en les obligeant à quitter le "juste-milieu", "position fausse sous tous les rapports et dans laquelle notre canton de Vaud était condamné à la nullité"
Le radicalisme subordonne la conscience individuelle à l'action collective, pour tout ce qui est du ressort de la souveraineté humaine qui n'est pas absolue, mais jamais il ne l'absorbe, car ce serait la tuer. Le radicalisme démocratique concilie l'ordre et la liberté, il les respecte l'un et l'autre en cherchant à les harmoniser. (Henri Druey)