Vevey- ses traditions I
LES TAMBOURS
Le premier de l'An, à quatre heures du matin, les tambours veveysans se réunissaient sur la Placette (Place de l'Hôtel de Ville) et capitaines aux fins de leur « rouler » une aubade.
Cette aubade comportait pour le capitaine ainsi favorisé, la corvée d'une collation, mettant sur pied toute la maisonnée, pour offrir à boire aux tapins capitaines eux-mêmes ne rentraient du cercle où ils te te,te,testestasteisteistustustustusjusiusjus ji» ju.- ju; ju ju je je je je j* » ie ie e ue ue recevoir les tambours, laissant ainsi aux dames en bonnet de nuit et en « kannezou », le soin de distribuer les verrées et les brecis.
Plus tard, cette obligation ou servitude ancestrale s'est transformée en une gratification en argent, puis a disparu.
(Vevey d'autrefois. Vibiscus. Editions à la Carte, Sion : www.edcarte.ch 1913. Réimprimé 2005)
LES TAMBOURS
Le premier de l'An, à quatre heures du matin, les tambours veveysans se réunissaient sur la Placette (Place de l'Hôtel de Ville) et capitaines aux fins de leur « rouler » une aubade.
Cette aubade comportait pour le capitaine ainsi favorisé, la corvée d'une collation, mettant sur pied toute la maisonnée, pour offrir à boire aux tapins capitaines eux-mêmes ne rentraient du cercle où ils te te,te,testestasteisteistustustustusjusiusjus ji» ju.- ju; ju ju je je je je j* » ie ie e ue ue recevoir les tambours, laissant ainsi aux dames en bonnet de nuit et en « kannezou », le soin de distribuer les verrées et les brecis.
Plus tard, cette obligation ou servitude ancestrale s'est transformée en une gratification en argent, puis a disparu.
(Vevey d'autrefois. Vibiscus. Editions à la Carte, Sion : www.edcarte.ch 1913. Réimprimé 2005)
Vevey et ses traditions II : les promotions
Autrefois, rassurez-vous lecteur, notre autrefois seulement à 1854 ou 1855 et ne se perd donc pas dans la nuit des temps comme la fête des Vignerons, c'est-à-dire à une époque où vous et moi, petits camarades, nous étions acteurs dans cette fête couverture rouge reçus comme prix et les rayons de soleil (en carton) décrochés au tir à l'arbalète.
Ce n'était plus, certes, le légendaire bon vieux temps, mais c'était encore l'âge des divertissements èsJ au avec une pièce de cinquante centimes dans la poche, croquants, limonade et la tranche à la frangipane, le temps aussi où il y avait encore de beaux jours ensoleillés dans ce joli mois de mai qui nous remémore ce joli quatrain :
Le mois de Mai paré de guirlandes nouvelles Et bercé mollement au souffle des zéphyrs, Couvrant les bois fleuris de ses légères ailes Au monde rajeuni promet de longs plaisirs.
Pas d'uniforme de drap à l'ordonnance ; non, nous avions tout bonnement une blouse ou paletot de mérinos bleu bordé d'un cordon rouge (passepoil n'était pas encore usité), agrémenté de boutons de cuivre ou de zinc, selon que l'on était artilleur ou fantassin. Les officiers se distinguaient aux larges galons d'or ou d'argent à la casquette, ainsi qu'au sabre emprunté à un officier de la milice et leur tapant daîis les jambes. Naturellement le bleu des paletots était de nuances variées, du plus foncé au bleu d'azur, mais cela ne nuisait pas au coup d'oeil. Au surplus, nous étions des collégiens et non point des cadets.
Mais, revenons à notre fête. Dès la veille, quelle jeunesse ! On achète de la cire à giberne, du blanc de Troyes pour là buffléterie, c'est à qui saura le mieux « potzer » son fourniment. Les blanchisseuses sont sur les dents pour la préparation des fraîches toilettes de mousseline ou de percale, et des « kannezous » des jeunes filles.
Pendant ce temps, les mamans sont à leurs bricelets et aux « taillers à la drâche ». On court au baromètre de «dernier l'Aile», on consulte les Le « rebas » a manqué ce matin, dit l'un, mais il pourra se rattraper par « le vauderon ». Les « bedzus » crient, et il y a des vagues mortes, dit un autre, mauvais signe !
toto « bouclard » de sa ligne, remarque qu'il y a pas mal de « borbots » (bulles d'air dans l'eau) et que c'est pour le beau, et c'est lui qui a raison.
Le lendemain matin, la ville s'éveille au bruit des « débordonnées » des deux pièces d'artillerie du collège postées en Saint-Martin, et qui forcent le soleil à se lever. Il est radieux comme toutes les physionomies que l'on commence à voir circuler ; rien que des visages « reguillets » après les craintes le discutent sur les mérites de leurs pièces et arrivent àétablir que c'est la seconde qui a le mieux « débordonné »....
(Achetez ce livre passionnant - 021 921 07 77 - et continuez l'histoire : "Vevey d'Autrefois. Vibiscus 1913. Editions à la Carte. Sion. Réimprimé 2005)
Autrefois, rassurez-vous lecteur, notre autrefois seulement à 1854 ou 1855 et ne se perd donc pas dans la nuit des temps comme la fête des Vignerons, c'est-à-dire à une époque où vous et moi, petits camarades, nous étions acteurs dans cette fête couverture rouge reçus comme prix et les rayons de soleil (en carton) décrochés au tir à l'arbalète.
Ce n'était plus, certes, le légendaire bon vieux temps, mais c'était encore l'âge des divertissements èsJ au avec une pièce de cinquante centimes dans la poche, croquants, limonade et la tranche à la frangipane, le temps aussi où il y avait encore de beaux jours ensoleillés dans ce joli mois de mai qui nous remémore ce joli quatrain :
Le mois de Mai paré de guirlandes nouvelles Et bercé mollement au souffle des zéphyrs, Couvrant les bois fleuris de ses légères ailes Au monde rajeuni promet de longs plaisirs.
Pas d'uniforme de drap à l'ordonnance ; non, nous avions tout bonnement une blouse ou paletot de mérinos bleu bordé d'un cordon rouge (passepoil n'était pas encore usité), agrémenté de boutons de cuivre ou de zinc, selon que l'on était artilleur ou fantassin. Les officiers se distinguaient aux larges galons d'or ou d'argent à la casquette, ainsi qu'au sabre emprunté à un officier de la milice et leur tapant daîis les jambes. Naturellement le bleu des paletots était de nuances variées, du plus foncé au bleu d'azur, mais cela ne nuisait pas au coup d'oeil. Au surplus, nous étions des collégiens et non point des cadets.
Mais, revenons à notre fête. Dès la veille, quelle jeunesse ! On achète de la cire à giberne, du blanc de Troyes pour là buffléterie, c'est à qui saura le mieux « potzer » son fourniment. Les blanchisseuses sont sur les dents pour la préparation des fraîches toilettes de mousseline ou de percale, et des « kannezous » des jeunes filles.
Pendant ce temps, les mamans sont à leurs bricelets et aux « taillers à la drâche ». On court au baromètre de «dernier l'Aile», on consulte les Le « rebas » a manqué ce matin, dit l'un, mais il pourra se rattraper par « le vauderon ». Les « bedzus » crient, et il y a des vagues mortes, dit un autre, mauvais signe !
toto « bouclard » de sa ligne, remarque qu'il y a pas mal de « borbots » (bulles d'air dans l'eau) et que c'est pour le beau, et c'est lui qui a raison.
Le lendemain matin, la ville s'éveille au bruit des « débordonnées » des deux pièces d'artillerie du collège postées en Saint-Martin, et qui forcent le soleil à se lever. Il est radieux comme toutes les physionomies que l'on commence à voir circuler ; rien que des visages « reguillets » après les craintes le discutent sur les mérites de leurs pièces et arrivent àétablir que c'est la seconde qui a le mieux « débordonné »....
(Achetez ce livre passionnant - 021 921 07 77 - et continuez l'histoire : "Vevey d'Autrefois. Vibiscus 1913. Editions à la Carte. Sion. Réimprimé 2005)
Vevey et ses traditions III - Le Diètre (guet)
On désignait sous le nom de « diètre » un employé communal chargé d'appeler les heures durant la nuit, et de veiller aux dangers d'incendie et à la sûreté publique. C'était pour nous, enfants, une impression de mystérieuse émotion de l'entendre crier au milieu de la nuit, d'une voix grave et sonore : « II a... sonné... mi... nuit », ou bien : « il a... sonné... une ! ».
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On désignait sous le nom de « diètre » un employé communal chargé d'appeler les heures durant la nuit, et de veiller aux dangers d'incendie et à la sûreté publique. C'était pour nous, enfants, une impression de mystérieuse émotion de l'entendre crier au milieu de la nuit, d'une voix grave et sonore : « II a... sonné... mi... nuit », ou bien : « il a... sonné... une ! ».
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