NotreHistoire.ch : Recherche des Chabiens
Le site "NotreHistoire.ch recherche des descendants Chabiens (de Chabag) qui seraient ouverts à partager leurs documents et de donner leurs témoignages dans le groupe "Helvétianopolis, Chabag, Colonie suisse"
Sur ce site, ils peuvent s'inscrire gratuitement, gérer leurs documents eux-même, les partager dans le groupe tout en gardant les droits d'auteurs sur leurs archives.
http://www.notrehistoire.ch/group/helvetianopolis/
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1944 Juillet
Trois familles vaudoises dix-huit membres sont arrïvés d'Ukraine après un voyage qui a duré près de quatre mois. Il s'agit de descendants de Vaudois qui avaient fondé le village de Chabag, en Bessarabie, et qu'un nouvel exode avait amenés à fonder une colonie à Osnova, où ils cultivaient la vigne et la terre. Chassés par la révolution russe, dont ils ne ressentirent les effets que vers 1928, ils se réfugièrent à Kherson, où la guerre les trouva. Le 26 octobre dernier, ils recevaient l'ordre de quitter une nouvelle fois leurs terres. (Article de presse de l'époque)
Les Vignerons suisses du tsar : livre
Pendant plus d’un siècle, une colonie helvétique a prospéré sur les bords de la Mer Noire. Des liens se sont tissés entre Tolochenaz, sur les bords du Léman et Chabag, sur les rives du lac Liman. Des familles se sont séparées lorsque les plus intrépides de leurs membres ont tenté l’aventure de la colonisation, puis se sont retrouvées une ou deux décennies plus tard. Le chemin de l’exil a conduit ces Vaudois dans les marches de l’Empire russe avant de les mener à des destins divers. Cent cinquante ans plus tard, on constate que certains ont contribué à la construction de l’Australie, les moins chanceux ont péri sous les nagans des commissaires de l’Armée Rouge, une autre partie est retournée en Suisse, quand le rideau de fer est tombé sur l’Ukraine occidentale.
DansLes vignerons suisses du tsar, Olivier Grivat nous conte comment les habitants d’un petit village vaudois quittent les bords du lac Léman pour commencer un long périple sur l’invitation du tsar. Après plusieurs mois de marche, ils arriveront en Petite Russie, Ukraine actuelle, afin de prendre possession de Chabag, lieu de la future colonie. Se basant sur les documents officiels de la commune ainsi que la correspondance entre les émigrés et leurs familles demeurées en Suisse, l’auteur relate 150 ans de la vie de cette communauté.
Des débuts héroïques à la prospérité, en passant par les heures de doute, les moments de gloire ainsi que les époques de troubles, l’ouvrage nous plonge dans la vie quotidienne de ces vaudois qui se russifient de génération en génération, mais gardent néanmoins une forte identité helvétique. Au début du XXème siècle, Chabag est devenu un centre viticole reconnu. Par malheur, l’histoire emporte la Russie dans le chaos meurtrier. Elle participe à la Grande Guerre, puis arrive la Révolution suivie de la guerre civile. Limitrophe de la Roumanie, la colonie lémanique est rattachée comme toute la région d’Odessa à ce pays. Ce qui lui permet de survivre une trentaine d’années supplémentaires jusqu’à l’arrivée de l’armée soviétique. Dès 1945, le drapeau couleur sang flotte sur Chabag désertée et les experts communistes vont transformer les caves florissantes en usines à piquette. A l’exception d’une jeune femme Alice Besson, dont le père est empêché par un accident de s’enfuir et mourra lors de sa déportation en Sibérie, les anciens colons retournent en Suisse où ils deviendront les Russes de Vevey. C’est là que l’auteur les retrouve et les accompagne en 1991 dans un émouvant voyage commémoratif sur le territoire du kolkhoze de Chabag.
Olivier Grivat réunit dans un ouvrage complet, intéressant et d’une lecture aisée deux thématiques de notre histoire largement ignorées de la littérature. A fureter dans les librairies de Lausanne ou Genève, il semble que la viticulture romande soit aussi peu étudiée que l’histoire des humbles citoyens helvétiques partis chercher un avenir meilleur. Pourtant, l’une et l’autre méritent un autre sort que de sombrer dans l’oubli. Faute de devenir une lecture scolaire obligatoire, Les vignerons suisses du tsar devrait se trouver en bonne place dans toute bibliothèque digne de ce nom et pas seulement sur les rayons des férus d’histoire suisse ou des amateurs de vin.
Article chantourné de : www.romanduvin.ch. Site rappicolant sur le monde du vin
Pendant plus d’un siècle, une colonie helvétique a prospéré sur les bords de la Mer Noire. Des liens se sont tissés entre Tolochenaz, sur les bords du Léman et Chabag, sur les rives du lac Liman. Des familles se sont séparées lorsque les plus intrépides de leurs membres ont tenté l’aventure de la colonisation, puis se sont retrouvées une ou deux décennies plus tard. Le chemin de l’exil a conduit ces Vaudois dans les marches de l’Empire russe avant de les mener à des destins divers. Cent cinquante ans plus tard, on constate que certains ont contribué à la construction de l’Australie, les moins chanceux ont péri sous les nagans des commissaires de l’Armée Rouge, une autre partie est retournée en Suisse, quand le rideau de fer est tombé sur l’Ukraine occidentale.
DansLes vignerons suisses du tsar, Olivier Grivat nous conte comment les habitants d’un petit village vaudois quittent les bords du lac Léman pour commencer un long périple sur l’invitation du tsar. Après plusieurs mois de marche, ils arriveront en Petite Russie, Ukraine actuelle, afin de prendre possession de Chabag, lieu de la future colonie. Se basant sur les documents officiels de la commune ainsi que la correspondance entre les émigrés et leurs familles demeurées en Suisse, l’auteur relate 150 ans de la vie de cette communauté.
Des débuts héroïques à la prospérité, en passant par les heures de doute, les moments de gloire ainsi que les époques de troubles, l’ouvrage nous plonge dans la vie quotidienne de ces vaudois qui se russifient de génération en génération, mais gardent néanmoins une forte identité helvétique. Au début du XXème siècle, Chabag est devenu un centre viticole reconnu. Par malheur, l’histoire emporte la Russie dans le chaos meurtrier. Elle participe à la Grande Guerre, puis arrive la Révolution suivie de la guerre civile. Limitrophe de la Roumanie, la colonie lémanique est rattachée comme toute la région d’Odessa à ce pays. Ce qui lui permet de survivre une trentaine d’années supplémentaires jusqu’à l’arrivée de l’armée soviétique. Dès 1945, le drapeau couleur sang flotte sur Chabag désertée et les experts communistes vont transformer les caves florissantes en usines à piquette. A l’exception d’une jeune femme Alice Besson, dont le père est empêché par un accident de s’enfuir et mourra lors de sa déportation en Sibérie, les anciens colons retournent en Suisse où ils deviendront les Russes de Vevey. C’est là que l’auteur les retrouve et les accompagne en 1991 dans un émouvant voyage commémoratif sur le territoire du kolkhoze de Chabag.
Olivier Grivat réunit dans un ouvrage complet, intéressant et d’une lecture aisée deux thématiques de notre histoire largement ignorées de la littérature. A fureter dans les librairies de Lausanne ou Genève, il semble que la viticulture romande soit aussi peu étudiée que l’histoire des humbles citoyens helvétiques partis chercher un avenir meilleur. Pourtant, l’une et l’autre méritent un autre sort que de sombrer dans l’oubli. Faute de devenir une lecture scolaire obligatoire, Les vignerons suisses du tsar devrait se trouver en bonne place dans toute bibliothèque digne de ce nom et pas seulement sur les rayons des férus d’histoire suisse ou des amateurs de vin.
Article chantourné de : www.romanduvin.ch. Site rappicolant sur le monde du vin
Chabag - colonie suisse en Russie
Le 29 octobre 1822, les premiers Vaudois arrivent à Chabag sur les rives du Dniestr en Bessarabie. Aujourd'hui, cette région appartient à l'Ukraine.
Frédéric-César de la Harpe, précepteur du futur Tsar Alexandre I, fait un appel aux Suisses, et surtout aux Vaudois, de venir en Russie. Le gouvernement russe était prêt à leur céder des vignes que les Turcs avaient abandonnées après la conquête du pays par les Russes.
Pendant "l'occupation" du Pays de Vaud par la France entre 1803 et 1815, Napoléon a spolié les trésors et la richesse du Pays. Il exigeait un contingent de 8'000 soldats (majoritairement des Vaudois) par année pour mourir pour la gloire de son empire. L'effet sur le Pays de Vaud était néfaste, et le paysan-vigneron subissait une pauvreté extrême.
Un homme, Louis-Vincent Tardent de Tolochenaz part en 1821 à la recherche d’un endroit où les vignerons pouvaient émigrer et s'installer en Bessarabie. Après de longues recherches, il tombe sur Chabag...sur les rives du Lac Liman.
Et voilà, en documents pdf, que vous, cher lecteur Vaudois, pouvez télécharger, l'histoire étonnante des Chevalley, Grandjean, Testuz, Maillard, Jaton, Michoud, Besson, Dupertuis, Campiche, Thévenaz et des centaines d'autres qui, pour échapper aux conditions très rudes de leur Pays, ont décidé de quitter pour toujours les rives du Léman pour s'installer à 3'500 kilomètres de là, sur les rives du Liman.
Notice historique sur la fondation de la Colonie Suisse de Chabag, Bessarabie
Le 29 octobre 1822, les premiers Vaudois arrivent à Chabag sur les rives du Dniestr en Bessarabie. Aujourd'hui, cette région appartient à l'Ukraine.
Frédéric-César de la Harpe, précepteur du futur Tsar Alexandre I, fait un appel aux Suisses, et surtout aux Vaudois, de venir en Russie. Le gouvernement russe était prêt à leur céder des vignes que les Turcs avaient abandonnées après la conquête du pays par les Russes.
Pendant "l'occupation" du Pays de Vaud par la France entre 1803 et 1815, Napoléon a spolié les trésors et la richesse du Pays. Il exigeait un contingent de 8'000 soldats (majoritairement des Vaudois) par année pour mourir pour la gloire de son empire. L'effet sur le Pays de Vaud était néfaste, et le paysan-vigneron subissait une pauvreté extrême.
Un homme, Louis-Vincent Tardent de Tolochenaz part en 1821 à la recherche d’un endroit où les vignerons pouvaient émigrer et s'installer en Bessarabie. Après de longues recherches, il tombe sur Chabag...sur les rives du Lac Liman.
Et voilà, en documents pdf, que vous, cher lecteur Vaudois, pouvez télécharger, l'histoire étonnante des Chevalley, Grandjean, Testuz, Maillard, Jaton, Michoud, Besson, Dupertuis, Campiche, Thévenaz et des centaines d'autres qui, pour échapper aux conditions très rudes de leur Pays, ont décidé de quitter pour toujours les rives du Léman pour s'installer à 3'500 kilomètres de là, sur les rives du Liman.
Notice historique sur la fondation de la Colonie Suisse de Chabag, Bessarabie